Extrait du journal

Je suis d'accord avec les conclusions des travaiâllistes allemands. qui comme Dittiroann, par exemple, ont été frappés du chaos dans lequel se débat la Russie et de 'la ruine industrielle qui a fondu sur elle. Je suis d'accord avec les délégués anglais, dont certains ont eu la sincérité d'écrire qu'ils avaient été épouvantés de la faim, de la misère et de d'absence de liberté dont souffre le peuple cette liberté individuelle nécessaire comme le pain aux Anglo-Saxons. Je suis d'accord avec l'appréciation linale de ces Italiens qui, après avoir été éblouis par la pensée des oroyamts. des rigides orthodoxes de ia 3* internationale qui mènent le gouvernement, ont corrigé leur jugement au contact de l'affreuse réalité. La Russie actuelle, c'est le calvaire du prolétariat. A-t-on su en France comment la puissante corporation de^ typographes, l'élite de la Russie qui travaille, avait reçu les représentants du Labour ? Non ? Eh bien -Sans avoir î'air extraordinaire ce dont les cercles dirigeants avertis de leur opinion, mais obligés jusqu'alors de les ménager, se seraient inquiètes les typographes ont invité les Anglais à les entendre et, inopinément, prononcèrent contre le régime bolcheviste le ples furieux des réquisitoires. Un de leurs chefs, s'adressant aux étrangers, commença ainsi son discours...