Extrait du journal

11 y a mi-bas deux choses qui font beaucoup de bruit : ce sont les casseroles attachées à la queue de chiens et les légendes lissées à la personnalité des hommes en vue. Les chiens Unissent quelquefois par se débarrasser de leur casserole ; les nomnierez vue ne se débarrassent jamais de leur légende. Que de braves gens croient entore au trône sur lequel Motor Hugo s'asseyait en demie eu, dans l’éclat des bougies, devant ses admirateurs agenouillés ! Combien d'autres sont encore persuadés que Musset ne pouvait pas écrire un beau vers, s’il n'avait, point au préalable ingurgite un demi-litre d'absinthe ! Je n’insiste pas sur ceux qui vous racontent que Latartine, avant de chanter la douce Elvire, éprouvait toujours un peu le besoin de répandre autour de lui deux ou trois kilos de tabac à priser et de faire une petite promenade dans cette étrange poussière. Ce qui est vrai, c'est que Victor Hugo, tout en ayant conscience de sa supériorité poétique sur M. De roulade lui même, était l'homme le plus simple du monde et qu'on se demandait à le voir et l'entendre, comment ce bourgeois en veston, boité d'un modeste chapeau mou, s'y était pris pour eu milli tant d'étoiles au ciel et tant de (leurs sur la terre. Ce qui est non moins vrai, c’est que Musset n'avait plus même la force et le courage d'aller se coucher, quand il était ivre. quant à Lamartine, son nuage ordinaire lui sinisait et je me le représente mal en ange déchu, battant dvs talons et des ailes dans une nuée de tabac à priser....