Extrait du journal

. Tout d’abord, on aura peut-être observé l’adresse envoyée, le 27 février 1929, au Souverain Pontife par l’ensemble des cardinaux et archevêques de France. Cet important document marque l’intérêt pour l’histoire de l’Eglise, du traité récemment intervenu à Latrac. A vrai dire, l’auguste assemblée parait avoir été embarrassée quand il s’est agi de féliciter le pape pour le rétablissement de sa souveraineté matérielle. Elle a exprimé son opinion dans une phrase qui me semble spécialement amiihigourique et que je prie mes recteurs ae savourer : « Il est vrai, dit l’adresse, que le pouvoir temporel des papes, à la différence de ceux des chefs de peuples n’a point sa fin et sa raison d’être dans l’ordre des grandeurs terrestres ; il s’oriente vers la réalisation de fins divines et c’est pourquoi, s’il Ses sauve et maintient tout ce qui lui est essentiel, son prestige n’est point atteint par des renonciations volontaires. » Je ne comprends pas ce langage supraterrestre et c’est sans doute la faute de ma médiocre intelligence : je trouve que Bossuet parlait plus clairement....