Extrait du journal

Il y a les élégantes de la bourgeoisie qui disent : Rien n’est beau que le vrai; le vrai seul est aimable I elles achètent un collier de cet ambre jaune, transparent ou laiteux, qu'on récolte sur les bords de la mer Baltique plus abondamment qu’ailleurs. On parait volontiers de perles d’ambre taillées à facettes le cou des bébés pour empêcher que les plis de leur chair grasse et blanche ne se coupent ; actuellement, ce sont les mamans qui se parent de l’ambre, préparé en perles rondes, dont les plus grosses descendent sur la poitrine : les plus médiocres de ces colliers atteignent un prix assez élevé. quant à l’ambre faux, il s’allie au cristal de roche, au verre taillé, aux fausses turquoises, à nombre de gemmes sans valeur, de couleurs plus ou moins éclatantes : c’est l’article Paris, le collier sans prétention, joli toutefois et qui sied. Les fillettes parisiennes en sont folles ; cette parure souligne gentiment leur minois chiffonné....