Extrait du journal

Avec une énergie remarquable, au lendemain d’un désastre qui anéantit en une nuit leurs foyers et leurs richesses, les habitants de San-Francisco se sont mis à l’œuvre pour édifier une nouvelle ville plus belle que l’ancienne. Il n’y a dans cette résistance au malheur et ce bel entrain de recommencement qu’ont montrés les Californiens aucune qualité de race, mais seulement l’élasticité de la jeunesse ; il ne faut point mettre en avant la supériorité anglo-saxonne, car San-Francisço possède la population la plus mêlée et peut-être la plus métissée de l’univers....