Extrait du journal

Le débat suscité par l'article de Déat n'est pas de savoir si, oui ou non, pour reprendre la formule même* de Séverac, « les différends internationaux doivent être réglés autrement que par le recours à la force. » Vis-à-vis d'un problème ainsi posé, tout le monde en France se trouverait bien aisément d'accord. Il y a concours unanime dans le voeu et dans la volonté que « les différends internationaux soient réglés autrement que par le recours à là force ». Aucune discussion, aucune polémique quelconque ne "pourrait donc s'élever à cet égard. Il en est ainsi en France, en Grande-Bretagne, aux EtatsUnis d'Amérique, dans un grand nombre d'autres pays, qui ne sont pas tous des démocraties mais qui, tous, demeurent fidèles aux engagements contenus dans le Covenant de la Société des Nations ou dans le pacte Briand-Kellogg, et qui tous, par conséquent, persévèrent dans le voeu et dans la volonté que les différends internationaux soient réglés autrement que par le recours à la force. C'est-àdire, suivant le cas, par la négociation, par l'arbitrage ou par la sentence d'une justice internationale....