Extrait du journal

L'homme crie son innocence, mais il ne faut pas qu'il soit innocent. Vous comprenez ce que cela veut dire ? On le savait déjà, les bureaaux du Quai des Orfèvres sont de véritables chambres de tortures. Les inspecteurs de la Sûreté font à la fois l'office de juges d'instruction et de bourreaux. Quoi qu'on en dise, ces faits abominables ne sont pas exceptionnels et trop d'inculpés connaissent ce qu'on appelle « le supplice de l'eau », « le supplice de la faim » ou encore les supplices « de la fatigue ». et de « la matraque »....