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Le Progrès de la Côte-d’Or, 16 septembre 1916

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Le Progrès de la Côte-d’Or
16 septembre 1916


Extrait du journal

la boue. Le soir, nous allons en première ligne ; la ... « 30-8. — Nous sommes accroupis dans l'humidité. Depuis cinq jours nous n’a vons pas dormi. Il pleut sans répit. Nous sommes épouvantables à voir. Le soir, nous retournons en première ligne. Tra vail Petites mines. « 31-8. — Ciel serein. Le pire jour de ma vie. De 10 heures du matin à 7 heures du soir, Trommelfeuer. L’enfer est dé chaîné. Tous les calibres et tous les en gins de tranchée. La première ligne re cule. Toutes les tranchées sont écroulées. Heures de désespoir. La nuit précédente, le lieutenant est venu dans la position. Nous travaillons sous la mitraille. A 7 h. 30, les Français arrivent. Nous ti rons et jetons des grenades. Je suis près de perdre connaissance. Ma tête se brouille. Nous sommes cernés. Je suis obligé de me rendre, puisque tout a déjà rendu les armas. Nous sommes transpor tés vers l’arrière. Quatre interrogatoires différents. Des spahis nous mènent au camp. Je suis mortellement fatigué, u...

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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