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Le Progrès de la Côte-d’Or, 9 mai 1941

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Le Progrès de la Côte-d’Or
9 mai 1941


Extrait du journal

Pour leurs permissions, mêmes avantages aux militaires qu'aux marins. Autorisation, pour les civils, de circuler dans les deux zones en cas de maladie grave ou de décès d'un proche parent. Correspondance libre à travers la France, au moyen de cartes postales non illustrées. On envisage une réduction journalière de 400 à 300 millions de francs pour les frais d'occupation. PARIS, 8 mai. Le chef de cabinet de l'amiral Darlan, président du Conseil, a réuni la presse hier soir, à 17 heures, pour lui donner le communiqué du gouvernement : A la suite des conversations qui ont eu lieu à Paris entre l’amiral Darlan et les autorités allemandes, l’accord suivant a été réalisé : 1° La ligne de démarcation est ouverte d’une façon générale au passage des marchandises et des valeurs. En ce qui concerne les personnes, elles seront autorisées à circuler entre les deux zones en cas de maladie grave ou de décès de parent proche. En outre, la libre correspondance entre les deux zones est autorisée par cartes postales non illustrées. Les officiers ministériels peuvent, désormais, correspondre entre les deux zones. Toutefois, la correspondance devra être peu volumineuse. Les pièces hypo thécaires, par exemple, en raison de leur encombrement, ne sont pas admises pour le moment. Bientôt, cette restriction sera levée. La correspondance s’échangera dans les deux sens, une fois par semaine, sous le couvert du ministère de la Justice. Enfin, des permissions seront accordées aux militaires des armées de terre et de l’air dans les conditions déjà en vigueur pour les marins. 2° Des discussions pour la réduction des frais d’occupation sont engagées. Une première réduction de 20 à 15 millions de reichsmarks par jour, soit de 400 à 300 millions de francs, est envisagée. Les négociations continuent....

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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