Extrait du journal

« Je m'en vais assister au déjeuner offert par M. Herriot, ce qui me donnera l’occasion de m’entretenir avec MM. PaulBoncour et Daladier que je désirerais voir. Je me suis attaché à résoudre, au préalable, si c’est possible, le problème îles dettes. J’ai été étroitement solidaire du président Herriot et j’entends le demeurer. J'ai donc le devoir de chercher une conciliation entre la doctrine qu’il a défendue et la position prise par la Chambre. Selon moi, il ne devrait pas y avoir impossibilité, car il est certain que le retard du payement à l’échéance ne supprime pas le problème. Des négociations demeurent indispensables et, dans mon esprit, comme dans celui de M. Herriot, elles supposent le payement. Il reste à çn déterminer les conditions et c’est sur ce point que l’accord reste à établir entre le gouvernement et" la Chambre....