Extrait du journal

C'est M. Vincent Auriol qui, dans sa fameuse lettre à Emile, réclamait un cabinet pareil à « une sorte de comité de salut public chargé de réaliser un programme limité et délibéré au préalable », et qui spécifiait que ce cabinet dictatorial « serait soutenu avec vigueur, sans de nouveaux débats, sauf en commission, afin d'obtenir des votes rapides et leur exécution sans délai ». En d'autres termes, suivant la conception du président démissionnaire de la commission des finances, il faut à -la France un gouvernement qui gouverne. Quant au Parlement, il est là pour CONTRÔLER — non v pour discuter préalablement et interminablement- des textes dont l'efficacité dépend généralement de la promptitude que l'on apporte à leur mise en vigueur....