Extrait du journal

LA FIN D’UN CONFLIT Depuis hier, le conflit de l’Ecole centrale est complètement terminé. Grâce à l’inter vention du conseil de perfectionnement, l’Eco’le rouvrira ses portes demain lundi et les élèves se représenteront tous, sans vides dans leurs rangs, devant des professeurs pour lesquels ils n’ont jamais cessé d’affir mer leur respect. La cause des élèves étant juste, il était certain qu’elle serait reconnue telle par leurs aînés, qui composent en grande partie le conseil de perfectionnement. Si les centraux se sont ainsi révoltés lorsqu’il s’est agi de la suppression de leur grand monôme de Pâ ques et de la Revue qui le clôturait, ce n’est pas qu’ils tenaient d’une façon absolue à ces plaisirs; c’est que cette interdiction visant leurs traditions était comme le couronne ment de tout un système de vexations qu’ils avaient trop longtemps supportées et qu’ils considéraient comme indignes de leur âge et de leur caractère. Beaucoup d’entre eux nous ont cité des faits, révélé des procédés disciplinaires, bons tout au plus à employer vis-à-vis d’en fants, mais d’une application dangereuse à l’égard de jeunes hommes qui ont le souci de leur dignité et savent à merveille se ga rer d’actes répréhensibles qui pourraient compromettre leur avenir. Aussi, lorsque le conseil de perfectionnement, après sa pre mière réunion, a remis aux majors des trois promotions, la note demandant aux élèves de préciser les conditions dans lesquelles ils consentiraient à reprendre les cours, les centraux, après avoir répondu à cette note, ont-ils jugé bon d’entrer dans des détails plus précis en ce qui concerne les nombreu ses vexations dont ils souffrent. Nous avons dit qu’une seconde lettre avait été adressée par eux au conseil de perfectionnement. C’est après avoir pris connaissance de ces réclamations d’ordre secondaire et après avoir longuement interrogé les majors su? certains faits signalés par leurs camarades que le conseil de perfectionnement, dûment éelairé. a rédigé l’ordre du jour uu’oa a 1#...