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Le Soleil, 21 septembre 1867

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Le Soleil
21 septembre 1867


Extrait du journal

Lorsque la reine d<* toutes ces académies éleva son trône, este l’appuya seulement sur quarante colonnes et crut que ce petit nombre quarrerait avec h-s besoins de tous les siècles. Elle ne prévoyait pas, la sotte «pi'elle était, la fécondai é de notre époque; que d'apprentis frappent actuellement à sa porte! Mais elle n’av. it alors que des idées propres à décourager les talents. Le plus grand nombre des penseurs et des poêles n’pesait se présenter à ses suffrages. Ils craignaient 1e ridicule, ces pauvrets! Aujourd’hui, le premier venu leur apprendrait à se chamarrer de figures, de métaphores, d'antithèses et d’agréments do rhétorique «m tous genres,— à persuader, sans l’ombre «l’une rais«>n, — à plaire sans avoir seulement la moindre idée dans son sac. C’est «pie nous avons rudement marché, mes enfants! Le temps est un grand maître, et forci «*nl, faiatemenl, petit à petit, l'on se dé-ahn-e. Que ceux qui connaissent le révérend père Félix, M. «le Laprade et M. Adrien Marx osent m<* «lire le contraire !...
Le Soleil (1865-1867)

À propos

Données de classification
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