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Le Temps, 20 août 1921

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Le Temps
20 août 1921


Extrait du journal

Jusqu’au retour du nouveau souverain dans sa patrie, c’est le conseil des ministres qui exercera le pouvoir. UNE PROCLAMATION DU GOUVERNEMENT . Le gouvernement, après avoir prêté serment de fidélité au roi Alexandre, a lancé une proclamation où il dit notamment. : Jamais, pendant tout le temps de sa vie couronnée de gloire, le roi Pierre n’a perdu de vue le grand Idéal du peuple : libération,et union de tous les Serbes, Croates et Slovènes en un grand Etat national. Le roi a voué tous ses efforts à la réalisation de l’idéal national. C’est pour cet idéal qu’il a collaboré aveo son peuple, qu’il a lutté aveo lui, et souffert avec tous en exil. Enfin, 11 a vu son armée non seulement rentrer vic torieuse et étendards déployés, dans son pays, mais encore d’un seul et irrésistible élan, libérer du joug étranger et réunir en un Etat tous les Serbes, Croates et Slovènes. Pleurant sur le lit funèbre du grand roi qui embras sait tout le peuple dans une affection sans préoédent, acquittons-nous dignement de notre dette envers son souvenir en nous groüpant autour de son trône sur le quel est monté son fils héroïque, le roi Alexandre, élevé dans les sentiments de son père, et consacré par la grande guerre libératrice comme son premier collabo rateur et commè le commandant suprême de notre vail-, lante armée. , LES CONDOLÉANCES Le président du Conseil municipal, M. César Caire, salue au nom de Paris « la grande mémoire du prince chevaleresque qui vint il y a cinquante ans mettre son épée au service de notre patrie et pour elle se battit en héros ». Le maire, d’Orléans a adressé la dépêche sui vante au prinoe régent de Serbie : . La municipalité orléanaise, douloureusement émue en apprenant la mort du roi Pierre, votre glorieux père, défenseur d’Orléans pendant la guerre de 1870, vous adresse en son nom et au nom du conseil municipal ses sympathiques et respectueuses condoléances, Un démenti bulgare On mande de Sofia : On dément de source autorisée les bruits ré pandus par divers journaux étrangers, suivant lesquels des bandes bulgares auraient pénétré on territoire yougo-slave....

À propos

Le Temps, nommé en référence au célèbre Times anglais, fut fondé en 1861 par le journaliste Auguste Neffzer ; il en fit le grand organe libéral français. Il se distingue des autres publications par son grand format et son prix, trois fois plus élevé que les autres quotidiens populaires. Son tirage est bien inférieur à son audience, considérable, en particulier auprès des élites politiques et financières.

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