Extrait du journal

On se rend bien compte que, dans la réalité des choses, le général. Franco a accepté en principe, l'année dernière, l'idée du rapatriement dés volontaires étrangers dans le même esprit où l'Italie a admis que la mise en vigueur de l'accord italo-britannique du 16 avril fût subordonnée au règlement de la question espagnole, Burgos et Rome étant convaincus alors qu'une victoire rapide dés nationalistes interviendrait avant que le retrait des combattants non-espagnols fût pratiquement commencé. L'offensive nationaliste n'ayant pas donné les Résultats ' escomptés, l'espoir d unie décision rapide sur le terrain ne s'étant pas réalisé et la résistance des gouvernementaux se révélant depuis quelques semaines plus résolue et plus [énergique, il s'agit évidemment pour le chef de l'Espagne nationaliste et pour ceux qui soutiennent sa cause dé gagner du temps, de manière qu'il puisse'continuer à disposer de tous les moyens'nécessaires au succès des efforts militaires à déployer,au cours dès prochains mois. On ne peutr s'expliquer autrement le fait que Burgos, tout, en confirmant son acceptation [de principe, formulé 1 dès réserves et pose .des conditions qui impliquent nécessairement uni nouvel examen de peints importants que l'on [pouvait croire définitivement tranchés. Même si do tels pourparlers devaient aboutir à des (résultats satisfaisants, ce qui n'est pas certain, la mise en oeuvre du plan djB retrait des volontaires étrangers n'en serait pas moins retardée jle plusieurs mois.' *...