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Le Travailleur de Lot-et-Garonne, 9 octobre 1926

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Le Travailleur de Lot-et-Garonne
9 octobre 1926


Extrait du journal

Un proteste à cause de la suppression de quelques sous-préfets, qui ne toucheront d’ailleurs pas un centime en moins demain qu’aujourd’hui, on se lamente sur la situation de quelques juges — qui comme les sous-préfets continueront à émarger an budget et on n’a rien dit, on ne dit rien, contre la taxe civique instituée par M. Péret qui assujettit à l’impôt, des millions do. nouveaux contribuables. On n’a rien dit, on ne dit rien, contre tonies les taxes indirectes multipliées par 6, contre les droits de circulation sur les vins portés de 1 fr. 50 à 25 fr. l'hectolitre, contre l'impôt foncier multiplié par S sans aucube distinction entre les petites et les grandes cotes. On n’a rien dit et on ne dit rien contre la reforme des droits de succession augmentant, le taux de l'impôt jusqu'à 1 million de fortune, et le diminuant lorsque la fortune dépasse vu million !...
Le Travaileur de Lot-Et-Garonne (1919-1932)

À propos

Le Travailleur de Lot-et-Garonne est un hebdomadaire fondé en 1919 par le syndicaliste et futur député communiste Renaud Jean. On y trouve des informations locales, portant principalement sur les questions agricoles. À partir d’avril 1922, on y trouve en dernière page la une de la Voix paysanne, organe agricole du PCF, pour lequel Renaud Jean était directeur.

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