Extrait du journal

Lui mort, elle est arrivée avec trois enfants, tous trois adultérins, mais tous trois enregistrés sous le nom du mari, et dès lors réputés lui jappai tenir, puisque, ignorant leur existence, celui-ci n’avait pu en désavouer la paternité et que sa mort rendait toute action ultérieure en désaveu désormais irrecevable. Ces enfants sont venus réclamer, sans qu’il ait été possible de s’opposer à leurs réclamations, les trois cinquièmes de l’héritage paternel. L’honnête homme qui n’est plus se trouve ainsi avoir travaillé non pour ses propres enfants, mais pour des enfants qui ne lui étaient rien et qui, s’il pouvait encore avoir conscience de ce qui se passe, ne lui rappelleraient que la débauche et la honte de leur mère. quant aux enfants légitimes, ils se voient de la sorte enlever plus de la moitié de leur fortune — non île leur fortune maternelle, nulle d’ailleurs dans l’espèce, ce qui à la rigueur pourrait être considéré comme juste, mais de leur fortune paternelle,— alors que leur père n’était pour rien dans la naissance de ceux qui viennent réclamer leur part d’héritage, et que certainement il n’avait point entendu travailler pour eux....