Extrait du journal

Sur un point seulement de ce discours, il y a eu divergence de sentiments. Dans un passage M. Glémenceau avait dit : « Le péril extérieur ne vient pas du peuple, il vient de ceux qui sont à la tête de la nation». Il n'y avait pas à se méprendre sur le sens de cette phrase ; à moins d'avoir une tournure d'esprit particulière, on ne pouvait croire que M. Clémenceau ait voulu viser les membres du gouvernement français. Telle n'était pas, en effet, sa pensée. Cependant, pour dissiper les doutes que certains de nos confrères avaient pu concevoir, la Justice a ajouté le commentaire suivant à la phrase litigieuse :...