Extrait du journal

C'est un chaud plaidoyer en faveur de la République et du ministère. Les sénateurs y nient que la situation soit difficile, que la France soit une nation abaissée, que son armée ait à souffrir dans son honneur et que son crédit soit atteint. Ils invoquent, à ce sujet, l'autorité même de Léon Say, l'économiste averti, le sage financier, pour établir que les deux tiers de la Dette nationale sont à la charge du régime impérial et que c'est à lui surtout que la République doit de porter annuellement à son budget un milliard pour la défense nationale....