Extrait du journal

Le pavillon des chiens de luxe est l'endroit où le peintre de moeurs a le plus d'observations à recueillir, celui, du moins, où s'épanouit, dans sa plénitude, l'amour étrange et mystérieux qui unit nos gracieuses Parisiennes à leurs bêtes. On n'y trouve que les chiens dits de " manchon », gros comme le poing, d'autant plus précieux qu'ils sont plus petits, malingres, fragiles, tremblants de froid sous d'épaisses couvertores, avec des yeux immenses et des pattes minuscules : ce sont les toys terriers, ou avec d'abondantes chevelures qui leur voilent la face et ruissellent sur leurs flancs : ce sont les...