Extrait du journal

Jean Zay nous propose, pourrait bien, si seulement elle était votée (ce qu'à Blum ne plaise), avoir des résultats considérables et désastreux. Quel éditeur serait assez iou, assez généreusement fou, assez follement amoureux des belles-lettres, et assez fortuné, pour assumer la publication d'ouvrages dont il sait qu'il serait dépossédé avant que le public ne commence a reconnaître leur valeur ? pn les prenant, il joue à terme et fait confiance à leur avenir. Nous savons du reste que nombre d'ouvrages dont s'honore le plus notre littérature ne connurent qu'un succès tardif. le crains qu'une pareille loi ne porte un coup mortel à la culture....