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Mercure de France, 12 mars 1808

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Mercure de France
12 mars 1808


Extrait du journal

Cependant Proserpine, en sa couche tranquille, D’un sommeil innocent savourait le repos ; Mille songes légers , couronnés de pavots , Se jouaient autour d’elle et le- troupe voyagé Des fleurer, son sel amour, lui retraçait l’image. A la clarté du jour qui luit sur les forêts , Vénus quitte les bois et leurs antres secrets, Et s’arrête au séjour où la jeune déesse Des songes caressant goûtait encore l’ivresse. O douleur ! Proserpine , à son fatal réveil y Pour la dernière fois va revoir le soleil. Déjà brillait au ciel l’astre de Cythérée ; Vénus loin des Amours, et d’humbles fleurs parée» Se cache sous les trait» d’une nymphe des bois ; Et, prenant de Cyanne et la forme et la voix : « O fille de Cérès , suivez-moi, lui dit-il -, » Dans les champs d’alentour l’aurore vous appelle ; » Ecoutez les oiseaux dont les joyeux accents » Ont réveillé l'éclio des bois retentissant. » Du fond des chues creux, voyez la jeune abeille, » Vers le lia blanchissant, vers la rose vermeille, » Voler, et dans les prés devance» le zéphyr....
Mercure de France (1799-1818)

À propos

Le Mercure de France est une des publications majeures du XVIIIe siècle. Initialement intitulée simplement Le Mercure, la publication adopte ce nouveau nom en 1724 lorsque le journaliste Antoine de Larocque la reprend. En 1799 la direction change de mains et la ligne du journal se rapproche du pouvoir. La publication se divise en deux parties : la première porte sur la culture et les savoirs scientifiques tandis que la deuxième traite des questions politiques. Il cesse de paraître en 1819.

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Données de classification
  • mahs
  • cérès
  • amours
  • france