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Mercure de France, 1 août 1895

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Mercure de France
1 août 1895


Extrait du journal

Édouard Du bus!... La joie, le sourire... la fleur de lis au revers de l'habit, mais la fleur de lis de venue spirituelle, parisienne, tout en gardant son charme artistique, et se déformant parfois, sans déchoir, en fleur de lilas !... Édouard Dubus : le Dix-Huitième siècle, avec un parfum de Renaissance, et malgré cela tout imbu de la gaminerie et de la raillerie de notre fin d'époque. Et tout à coup —par quels ciseaux empoisonnés d'une Parque malfaisante ! — le lit d’hôpital, la dalle d'amphithéâtre, le charnier presque et le honnissement scandalisé d'un public qui ne se fût jamais enquis de lui sans le fait-divers d’un accident de rue,et chez lequel la tremblante pitié, le respect superstitieux dont il témoigne généra lement vis-à-vis de la mort n'ont pas pu, cette fois, dominer les ineptes clabauderies. Appelé au triste honneur de parler — en cette...

À propos

Fondé en 1890 par l’ancienne rédaction de La Pléiade, Le Mercure de France devient sous la direction d’Alfred Vallette une autorité dans le monde littéraire et artistique. Héritier du Mercure Galant et des deux premières versions du Mercure de France, cette série moderne du journal étend son assise au travers d’une société d’édition publiant les principaux auteurs des diverses avants-gardes littéraires de l’époque. La revue paraît quant à elle jusqu’en 1965.

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Données de classification
  • édouard dubus
  • édouard du bus