Extrait du journal

J'ai eu l'occasion-de causer de la question de Cologne avec des Allemands dont le pacifisme et le désir d'établir de bons rapports entre leur pays et le nôire ne peuvent être mis en doute. Plus que nous, peut-être, leur volonté et leur (intérêt sont de connaître la vérité. « Si nos dirigeants ont manqué aux engagements pris, disaient-ils, nous serons les (premiers à le leur reprocher et à les rendre responsables des mesures prises contre l'Allemagne. Mais comprenez motre situation : les faits, rapportés de différentes façons par les journaux, ou auxquels il est fait allusion dans les discours de vos hommes d'Etat, sont rétorqués par notre presse et par nos gouvernants et souvent ramènés à des proportions ridicules. Nous sommes, ainsi, dans le plus cruel embarras vis-à-vis des- nationalistes. Donnez-nous des armes sérieuses, des faits probants et mous combattrons comme il convient ; car, en luttant pour la sécurité à laquelle la France a droit, nous luttons en même temps pour glotré propre sécurité, pour le salut de la République allemande et pour la paix. »...