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Revue des cours et conférences, 15 mai 1935

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Revue des cours et conférences
15 mai 1935


Extrait du journal

Dans un poème ensoleillé, sublime et d une simplicité merveilleuse, Mickiewicz, voilà cent ans, a magiquement enfermé le parfum de sa lointaine patrie, afin d’y trouver délectation et réconfort, — oublier que lui-même était là, à Paris, à l’étranger, —* oublier que son pays était dans la servitude. Aujourd’hui que, de nouveau libres et forts, nous rendons hommage, avec l’élite française, à ce grand chef-d’œuvre, je voudrais que quelque chose de ce parfum pénétrât les paroles d’un Polonais, qui peut maintenano, dans la Ville-Lumière, parler de la Pologne avec joie. Et je voudrais, dans les mots prononcés en cet éminent Collège, 1 un des gardiens de la culture mondiale, faire passer ne fût-ce qu’un léger souffle de la grandeur de cet homme, qui s’est incorporé à sa nation, au point que dire : Mickiewicz, c’est dire : Pologne ; de cet homme auquel conviendrait le nom d’hommenation, et peut-être le nom, plus vaste encore, d’homme-monde....

À propos

Données de classification
  • mickiewicz
  • fortünat strowski
  • adam mickiewicz
  • pologne
  • paris
  • alma
  • france
  • sorbonne
  • académie des lettres