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Écho de presse

1933 : l'investiture historique de Roosevelt

Alors que les États-Unis sont empêtrés dans une crise économique sans précédent, Franklin D. Roosevelt prononce un discours d’investiture historique dont la portée dépasse largement les frontières américaines.
Marina Bellot

Ecrit par

Marina Bellot

Publié le

18 janvier 2017

et modifié le 23 avril 2021

Alors que les États-Unis sont empêtrés dans une crise économique sans précédent, Franklin D. Roosevelt prononce un discours d’investiture historique dont la portée dépasse largement les frontières américaines.

En novembre 1932, Franklin Delano Roosevelt est élu président des États-Unis dans le contexte de la Grande Dépression qui suivit le krach boursier et la crise de 1929. Son arrivée au pouvoir suscite un immense espoir.

Le 4 mars 1933, il prend officiellement ses fonctions. Le Journal parle d’une "journée historique" et relate :

"Dès 10 heures du matin, chacun était à son poste d'observation prêt à ne rien manquer du spectacle. Des noirs de la Floride et de la Caroline, des « cow-boys » du Far West avec leurs larges pantalons de peau, des Peaux-Rouges des États du Nord, ajoutaient une note pittoresque à cette foule venue de toutes les parties de l'immense territoire. […]

C'est devant 75 microphones qui portaient ses paroles à travers l'Amérique et le monde, en présence d'une foule venue de tous les États, où les toilettes mondaines contrastaient avec les costumes pittoresques des représentants de l'extrême-nord et des plaines de l'ouest, que M. Roosevelt, ayant à sa gauche « la première dame des États-Unis » s'est avancé sur la vaste plate-forme blanche du Capitole pour prêter le serment traditionnel."

Vient ensuite le moment du discours d'investiture — en partie retranscrit par Le Journal — attendu par le monde entier. Le nouveau président y annonce un "New Deal", un programme politique volontariste et ambitieux destiné à sortir les États-Unis de la crise financière, bancaire et économique dans laquelle ils sont plongés :

"Notre première grande tâche [est de] donner du travail au peuple […]. Dans notre effort vers une reprise du travail, il nous faut deux sauvegardes contre un retour des anciens maux : il faut une surveillance étroite de toutes les opérations bancaires, de toutes les opérations de crédit et de tous les investissements. Il faut qu'on cesse de spéculer avec l'argent des autres. Il faut établir une devise répondant aux besoins mais saine à la fois. C'est là le plan d'attaque."

Dans le domaine de la politique internationale, Roosevelt se veut tout aussi déterminé et rassurant : 

"Je voudrais consacrer ce pays à la politique du « bon voisin », c'est-à-dire du voisin qui se respecte résolument lui-même, et de ce fait respecte les droits des autres, le voisin qui respecte ses obligations, la sainteté de ses accords avec un monde de voisins. […]

Nous savons que nous ne pouvons pas recevoir sans donner, que si nous voulons aller de l'avant, nous devons marcher comme une armée bien entraînée et loyale, prête au sacrifice dans l'intérêt d'une discipline commune."

Quinze jours après un discours d'investiture qui a durablement marqué les esprits, "on peut dire que tout est changé de fond en combles", écrit Paris-Soir, qui assure :

"M. Roosevelt a sauvé son pays de la faillite et du désespoir et a réalisé le miracle de la confiance."

 

Marina Bellot

Ecrit par

Marina Bellot

Marina Bellot est journaliste indépendante, diplômée de l'Ecole de journalisme de Sciences Po. Elle a co-fondé en 2009 Megalopolis, un magazine d'enquêtes et de reportages sur la métropole parisienne, qu'elle a dirigé pendant trois ans. Elle est l'auteure de plusieurs ouvrages pédagogiques à destination des adolescents et a co-écrit une biographie de Jean-François Bizot, L'Inclassable, parue chez Fayard en 2017.

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