Écho de presse

La dramatique crise du logement de l'entre-deux-guerres

le par

L'Armée du Salut dans les taudis de Bicêtre, Agence Meurisse, 1926 - source : Gallica-BnF

Après la Première Guerre mondiale, la crise du logement est telle que les journaux évoquent un « péril national ». Les pouvoirs publics mettront plusieurs années à réagir, sans réels résultats. 

 

Après guerre, la situation du logement en France est critique : 280 000 maisons ont été détruites en France, 422 700 autres endommagées.

Paris et sa région ont été particulièrement touchés. Ces destructions conjuguées à l’afflux de la population dans les villes, à la crise de la main-d'œuvre et à la hausse des prix de la construction, font de la crise du logement de l'entre-deux-guerres un véritable problème de société, dont se saisissent les journaux.
 
En mai 1920, Le Petit Journal consacre son illustration de une à cette crise de nature, selon lui, à « compromettre l'avenir de la race », rien de moins :

« Le jeune couple, récemment marié, a cherché vainement un logis. Rien ! pas le plus petit appartement. Alors, comme il faut bien trouver un nid, on vit chez belle-maman. [...]

II n'en est pas moins vrai que cette crise prend de jour en jour des proportions inquiétantes. Elle en arriverait, si elle durait et s'aggravait encore, à compromettre l'avenir de la race. Car, tous les jeunes époux n'ont pas une belle-maman bienveillante, et qu...

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