Écho de presse

22 août 1795 : adoption de la Constitution de l'an III

le par

« La tyrannie révolutionnaire écrasée par les amis de la Constitution de l'an III », estampe d'A.B. Massol, 1795-1796 - source : Gallica-BnF

Un an après la fin de la Terreur, la très modérée Constitution de l'an III fonde le Directoire. Œuvre de compromis, favorable à la bourgeoisie et visant la stabilité, elle restera en vigueur quatre ans.

Après la chute de Robespierre le 9 thermidor an II (27 juillet 1794) et la fin de la Terreur, commence ce qu'on a appelé la réaction thermidorienne. Les Thermidoriens constituent la majorité modérée de l'Assemblée, favorable à un retour au libéralisme économique et au gouvernement constitutionnel.

 

C'est de leurs rangs que va émaner la nouvelle Constitution, qui remplace celle de juin 1793 et met un place un régime qui durera quatre ans, le Directoire.

 

En avril 1795, la Convention crée une commission de onze membres chargés d'en rédiger le projet. Boissy d'Anglas, royaliste constitutionnel et rapporteur de la commission, énonce la teneur de la nouvelle Constitution en juin, dans un discours particulièrement emphatique :

« Il est d'une grande nation comme d'un grand homme. Le but que celui-ci poursuit dans ses travaux, le principe de tous ses mouvements, de tout ce qu'il entreprend de plus périlleux et de plus pénible, c'est ...

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