Écho de presse

La fascinante légende de la Vouivre, le dragon du Jura

le par

Paolo Uccello, « Saint Georges et le Dragon », circa 1470 - source : British National Gallery-Wiki Commons

Créature mythique inspirant crainte et fascination, la Vouivre a longtemps hanté l'imaginaire collectif, notamment dans les campagnes de Franche-Comté. Elle a inspiré nombre d'artistes, dont Marcel Aymé qui lui a consacré un roman éponyme.
« Elle parlait d’une voix jeune et sonore, enrichie par l’accent jurassien aux voyelles largement ouvertes, claires comme un pain blanc où les consonnes mordent avec décision. […] La Vouivre à plat ventre sur un tas de roseaux, en train de prendre le soleil à cul nu et sa robe à côté d’elle avec son rubis, oui bien. » (Marcel Aymé, La Vouivre)
Qui n'a, dans le Jura, jamais entendu parler de la Vouivre ? La légende, mentionnée dans tous les ouvrages folkloriques comtois, est au XIXe siècle fortement ancrée dans les croyances populaires et largement répandue, notamment dans les campagnes.

En 1852, le Journal des villes et des campagnes en donne la définition la plus courante dans le Jura :

« […] on appelle vouivre un serpent ailé qui n’a qu’un œil, appelé escarboucle, et jetant une lumière si vive, que le monstre paraît tout en feu. »

La Vou...

Cet article est réservé aux abonnés.
Accédez à l'intégralité de l'offre éditoriale et aux outils de recherche avancée.