Généalogie

Un poilu dans la famille ? Retrouvez sa trace dans RetroNews !

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Soldats du 122e régiment d’infanterie en 1914. © Tony Neulat

La guerre 1914-1918 a été dévastatrice, tant par son ampleur, sa durée que son atrocité. Les journaux de l’époque nous permettent de revivre ce conflit au quotidien mais aussi de mieux appréhender ses conséquences, au niveau individuel, pour chaque famille. Or, qui n’a pas un poilu dans sa famille ?

Qu’il s’agisse de l’arrière-grand-père Marcellin ou du grand-oncle Gaston, nous comptons tous un combattant de la Grande Guerre dans notre arbre généalogique. Qu’il ait été blessé, prisonnier, porté disparu, tué au champ d’honneur, cité ou décoré, sa vie et celle de sa famille ont été profondément marquées par ce conflit sans précédent.

La presse ancienne, à travers ses titres locaux, feuilles de tranchée, bulletins militaires ou publications officielles se fait l’écho des combats et constitue, de nos jours, une source incontournable pour les généalogistes et les historiens, tant pour retrouver la trace d’un de ces combattants au sein des multiples listes nominatives publiées que pour connaître les circonstances d’une blessure, d’une capture, d’un décès ou d’une décoration. Voici un aperçu au cas par cas.

Si un membre de votre famille est mort pour la France, la presse s’est chargée du devoir de mémoire. Les journaux locaux publiaient en effet de nombreuses listes nominatives de « tombés au champ d’honneur » au fur et à mesure du conflit. Bien que laconiques, elles nous renseignent néanmoins sur l’identité du soldat décédé, son grade, son lieu d’origine, ses date et lieux de décès et éventuellement son âge, comme en témoigne cet extrait de L’Auvergnat de Paris du 5 octobre 1918 :

La presse a également publié, à l’issue du conflit, des listes récapitulatives, par commune, des morts pour la France. Si ces listes sont moins précises que celles publiées au jour le jour, elles donnent à voir le bilan humain désastreux du conflit à l’échelle locale. À titre d’exemple, la commune de Vailhourles, dans l’Aveyron, est constituée de 1088 habitants à la veille du conflit, dont 260 de 20 à 39 ans, d’après le recensement de 1911, et donc vraisemblablement de 130 hommes environ de cette tranche d’âge. L’Auvergnat de Paris du 9 août 1919 nous rév...

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