Chronique

La boxe anglaise en France, histoire d’un sport de combat

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Combat de boxe à Monte Carlo, entre Carpentier et Sullivan, Agence Rol, 1912 – source : Gallica-BnF

A la Belle Époque, les combats de boxe anglaise comptent déjà parmi les principaux spectacles sportifs en France. A ce point que Paris et Londres concurrencent alors le grand poids lourd international du marché du « noble art », les États-Unis.

Cet article est paru initialement sur le site de notre partenaire, le laboratoire d’excellence EHNE (Encyclopédie pour une Histoire nouvelle de l’Europe).

Avant 1914, la boxe anglaise professionnelle représente un marché de spectacles sportifs considérable en Europe. Le plus souvent, les boxeurs s’affrontent pour de fortes sommes, dans de grandes salles et devant un large public. Londres et Paris sont les deux principaux pôles de ce marché. Elles rivalisent pour s’imposer comme place principale, Paris voulant surclasser Londres, berceau de la pratique pugilistique. Néanmoins, les acteurs des deux côtés de la Manche échangent et collaborent, chacune des deux villes bénéficiant de la présence de l’autre. D’autres cités européennes (comme Liverpool, Dublin, Glasgow, Plymouth ou encore Bruxelles) participent à cet essor, mais Londres et Paris forment ensemble un duo, fer de lance de ce circuit européen.

Les débuts de la boxe anglaise en France

Au tout début du XXe siècle, la boxe anglaise professionnelle est, entre autres, introduite à Paris par un Anglais, Ashley C. Williams. La France n’est alors qu’une extension de l’espace pugilistique anglais : quelques combats, organisés via la presse des deux pays, opposent surtout des Anglais. Mais, très vite, de jeune...

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