Aller au contenu principal
Se connecterS'abonner

Nos articles

Le média qui interroge les modes d'écriture de l'Histoire.

À la une
  • Arts
  • Catastrophes
  • Colonies
  • Conflits et relations internationales
  • Économie
  • Éducation
  • Environnement
  • Faits divers
  • Généalogie
  • Histoire de la presse
  • Justice
  • Médias
  • Politique
  • Religions
  • Santé
  • Sciences
  • Société
  • Sports et loisirs
  • Grand siècle
  • Siècle des Lumières
  • Révolution
  • Consulat et Empire
  • Restauration
  • Monarchie de Juillet
  • IIe Rép.
  • Second Empire
  • Commune
  • Débuts de la IIIe Rép.
  • Rép. radicale
  • Première Guerre mondiale
  • Entre-deux-guerres
  • Seconde Guerre mondiale
  • GPRF
  • IVe Rép.
  • Dossiers
  • Séries
  • Podcasts
  • Vidéos

Les archives

De 1631 à 1954, plus de 2000 titres de presse sont publiés sur RetroNews.

Explorer les journaux
Recherche avancée
RetroNews, c’est quoi ?•FAQ

Un espace digital dédié aux universitaires, aux scolaires et aux enseignants

Accéder à l'espace
Se connecterS'abonner
Recherche
RubriquesTimelineJournaux
Ukrainecrise politiquePalestine

Écho de presse

Larbi Ben Barek, "dieu" du football français

Star de l'équipe de France de la fin des années 30 au début des années 50, le Marocain Ben Barek est considéré comme un des plus grands footballeurs de tous les temps.
Pierre Ancery

Ecrit par

Pierre Ancery

Publié le

8 juin 2016

et modifié le 22 novembre 2024

Star de l'équipe de France de la fin des années 30 au début des années 50, le Marocain Ben Barek est considéré comme un des plus grands footballeurs de tous les temps.

Le 25 janvier 1939, Paris-Soir fait le portrait d'une « étoile du football français » : Larbi Ben Barek. Ce jeune homme de 21 ans est alors l'une des stars d'un sport qui, loin d'être universel comme c'est le cas aujourd'hui, commence seulement à être réellement médiatisé.

 

Adulé pour sa technique, ce Marocain de Casablanca, qui gardera toute sa vie sa nationalité (y compris lorsque le Maroc cessera d'être un protectorat français), joue à l'Olympique de Marseille et officie depuis 1938 en tant que milieu offensif au sein de l'équipe de France. Il fait sensation lors d'un match en Italie le 4 décembre 1938, au cours duquel, hué par les Italiens, il entonne La Marseillaise...

 

Le journal, qui le compare à « un descendant des grands conquérants arabes », retrace le parcours de Ben Barek sur un ton volontiers paternaliste. Et lui prédit, après le foot, un destin qui peut étonner quand on connaît la façon dont se recyclent la plupart des grands joueurs actuels en fin de carrière...

 

"Un beau jour, si Ben Barek poursuit intégralement son programme, ce joueur remarquablement doué pour le football, retournera auprès des siens, ramenant de « belles images » qui lui permettront d'acheter un petit commerce à Casablanca. Et avec autant de modestie qu'il s'est révélé au monde du football, Ben Barek rentrera dans le rang pour poursuivre la vie qu'il a rêvée."

 

En réalité, Larbi Ben Barek, après la guerre, rejouera dans l'équipe de France en 1954. Il deviendra ensuite entraîneur puis jouera un temps comme amateur (payé illégalement) en Belgique. Il meurt en 1992, dans la solitude. Le 8 juin 1998, la FIFA lui décerne à titre posthume la médaille de l'ordre du mérite.

 

De lui, Pelé disait : « Si je suis le roi du football, alors Ben Barek en est le Dieu ».

 

Pierre Ancery

Ecrit par

Pierre Ancery

Pierre Ancery est journaliste. Il a signé des articles dans GQ, Slate, Neon, et écrit aujourd'hui pour Télérama et Je Bouquine.

Besoin d'aide ?Nos offres d'abonnementQui sommes-nous ?

Recevez RetroHebdo, les actualités de la semaine qu'il ne fallait pas manquer

C'est gratuit et vous pouvez vous désinscrire quand vous le souhaitez.

Accessibilité : Partiellement conformeCGUCGVConfidentialitéCookiesMentions légalesRSEBnFPlan du site