Écho de presse

Quand les Parisiens se pressaient aux combats d'animaux

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Barrière du Combat, Recueil de combats d'animaux 1839-1904 - source : Gallica-BnF

De 1778 à 1850, de sanglants combats d'animaux attiraient une foule considérable les jours de fête aux portes de Paris – un divertissement qui sera interdit dans le sillon de la création de la Société protectrice des animaux. 

« Combat de chiens contre un loup, un sanglier, un cerf, un ours et un taureau, suivi d’un grand feu d'artifice. »

Voici le genre de spectacles sanglants auxquels on pouvait assister à Paris entre 1778 et 1850 à la barrière du Combat, dans le quartier du même nom (devenu en 1945 la place du Colonel-Fabien).

La barrière du Combat fait alors partie du mur des Fermiers généraux. Positionnée en arc de cercle, elle permet de laisser ce cirque sauvage à l'extérieur de la ville.

Les Parisiens en sont pourtant friands. L’annonce des combats est régulièrement publiée dans la presse et attire une foule nombreuse les dimanche d’été et les jours de fête.

En 1894, Le Petit Parisien décrit, non sans horreur, ce lieu populaire typique d'un Paris déjà lointain :

« C'était un des pôles de la capitale, célèbre par les sanglants spectacles qui y étaient donnés. 

De la barrière du Combat, un chemin bourbeux, devenu la rue de Meaux, conduisait à Montfaucon, autre arène de mort, vaste enclos coupé de lacs puants e...

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