Le Cri du poilu fut un des rares journaux dits « des poilus » à n’être pas manuscrit puisqu’il était imprimé sur quatre pages à Dunkerque. Né tardivement dans la guerre, il ne s’agissait pas d’un journal tenu par des poilus dans la mesure où son organisation avait tout d’un journal imprimé classique avec un gérant, Jean Maigan, un directeur fondateur, Georges Gouaux, et un rédacteur en chef, Philippe Bontoux. Le Cri du poilu, qui utilisait l’argot des poilus, proposait des chroniques sportives et littéraires, des articles exhortant au combat et à la solidarité nationale, ainsi que des poèmes et des chants qui concernaient les soldats comme la société civile.