Dossier
230 ans après : la condamnation à mort de Louis XVI
Image de couverture
"Massacre of Louis the XVI : I die Innocent of the Crimes with which I am charged", estampe de J.H. Stevenson, 1793 - source : Gallica-BnF
Le 21 janvier 1793 au matin, une voiture particulière sillonne les rues de Paris. Elle amène Louis XVI, ou citoyen Capet, au supplice. Le trajet depuis la prison du Temple dure une heure et demie dans un Paris froid et neigeux, à l’abri des regards, jusqu’à la place de la Révolution, actuelle place de la Concorde. Jean-Clément Martin assure que le dispositif sécuritaire mobilisé est « exceptionnel par son ampleur », et pour cause : la Convention a condamné à mort ni plus ni moins que le roi de France, après deux mois d’âpres débats.
Nous nous intéressons dans cette suite d’articles aussi bien à la couverture immédiate de l’événement qu’à son souvenir dans le monde contemporain. Comment les commentateurs des autres pays d’Europe ont-ils réagi face à ce que certains considèrent encore comme un « régicide » ? Selon quelles modalités les journaux révolutionnaires ont-ils évoqué la « nouvelle » ? Pourquoi cette exécution est-elle devenue dans l’imaginaire collectif le moment le plus marquant de la Révolution française ?
L’histoire de l’exécution de Louis XVI reste un moment central de la révolution. Ce jour-là, le roi de France a été conduit à la guillotine, marquant un tournant crucial dans l'histoire de la révolution. Marie Antoinette, l'épouse de Louis XVI, est également une figure emblématique de cette période. La chute de la monarchie et l'avènement de la république ont profondément bouleversé la société française. Les événements qui ont suivi, notamment à Paris, ont mis en lumière les tensions et les aspirations du peuple durant cette révolution. Les répercussions de ce moment historique ont traversé les siècles, faisant de la fin du règne de Louis XVI un chapitre essentiel de l'histoire de France.