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Extrait du journal
vriers. Tout, depuis de longues an nées, s'y passait normalement, dans Je soucii des patrons de ne point heurter leur personnel. A ce point que la femme de l'accusé faisait ellemême son .marché, .démocratique ment. Le 2 juin 193G, la grève éclate... Et M. Paul Cusinberche raconte : — Le 2 juin, j'étais seul à l'usine; j avais fait le tour des ateliers selon l'usage, parlant avec chacun, des va cances, notamment. Une ouvrière me prévint « qu'on allait faire grève ». Je ne pouvais le croire. Les salaires étaient les plus élevés des établisse ments d,c même catégorie à Clicliy ; nous n'avions reçu aucune réclama tion... A neuf heures, cependant, c'est, dans la cour, une sortie généî aie, en débandade. « Que voulez» vous? leur tlis-je. Vous n'allez pas » abandonner l'usine en marche. » Mon père est absent. Attendez à » demain. » Ils ne répondirent pas. Mais l'un d'eux s'avança. « Nous ne » voulons pas attendre, dit-il. .le suis » le délégué. C'est nous les maîtres. s> Donnez-moi les clefs. » Je refuse, continue l'accusé; l'agitateur insiste; une discussion éclate. « Personne ne » sortira d'ici ce soir», déclare-t-il. Finalement, je suis dépossédé des clefs, les voitures qui arrivent sont arrêtées; l'usine est occupée. Le soir, un employé est séquestré, ainsi que plusieurs femmes. » (Suite paye a, colonne 1.)...
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