Extrait du journal

Aubusson, 4 août 185a. J’admire les sentiments généreux qui vous font désirer l’établissement d’une République. A vingt ans, qui n’a point senti palpiter son cœur au souvenir des miracles de vertu et de courage qui ont illustré les républiques anciennes ? Ce rêve des grandes âmes, vous espérez le voir bientôt réaliser dans notre belle France; plus de roi, plus d’aristocratie; partout l’égalité, partout la justice; et si la patrie est menacée dans son indépendance, la vertu du sol n’enfantera-t-elle pas de nos jours, comme il y a 5o ans, d’habiles généraux et d’intrépides soldats ?...