Extrait du journal

dénommer clandestins, n’est plus un vain mot, mais est devenue une réalité vivante et agissante. L’Etat ne tient plus boutique de dogmes, ne contrôle plus les doctrines théologiques, ne se fait plus le gendarme des confessions religieuses anciennes contre les églises nouvelles ou les cultes dissidents qui voudraient ouvrir chapelle. Tout le monde est libre désormais, en France, de s’organiser à sa guise, à sa fantaisie, pour adorer Dieu. On peut s’agréger, pour exercer *e culte, suivant ses affinités et sans crainte de voir le commissaire de police, venir, sur la réquisition d’un Consistoire ou du curé, dissoudre les réunions de schismatiques....