Extrait du journal

Jules Tréfousse. — Victor Widal Deux Israélites français sont morts récemment, à un mois de distance l’un de l’autre, qui, dans des sphères fort différentes, avec de modestes débuts, sont tous deux arrivés à une haute considération, et après une vie utilement remplie, ont eu des funérailles imposantes, recueilli les hommages posthumes les plus flatteurs — sans qu’une voix discordante s’élevât dans ce concert d’éloges — rendant ainsi à leur culte, à leurs coreligionnaires trop souvent persécutés ou méconnus le service suprême du relief qui s’attache à leur nom et des honneurs rendus à leur mémoire....