Extrait du journal

les cantiques de Sion Mais ceux-ci pleurant la chute de leur nationalité, leur faisaient la réponse célèbre qui est le plus pur en de patriotisme qui ait jamais jailli a une poitrine humaine (On voit que oui le sentiment de la patrie, Israël qu’on accuse d’être internationaliste en a à revendre aux aubes). « Comment voulez-vous que nous chantions les cantiques de l’Eternel sur une terre étrangère? Si jamais je t’oublie, ô Jérusalem, que ma droite sc dessèche... ! » —des Sionistes contemporains est d’une fort demie rrsprfittiofi— aœs payions- dutexte et non pas de la composition musicale — mais combien ses strophes pâlissent à côté de l’immortelle phrase citée par les Psaumes ! D’ailleurs la prière en Israël, aussi bien celle qui monte pleine d’onction sous la voûte de la maison de Dieu que celle qui retentit au foyer domestique, est une mélopée. Nous modulons sur des airs traditionnels toutes nos oraisons. Et même la lecture de la Tora, celle de la Haftara, des Meguiilot n’estompas une sèche récitation, mais se fait sur des ir lonaticn;- qui remontent haut dans notre histoire. Pénétrez dans le plus modeste oratoire où officie un mazai, sans la moindre prétention ni connaissances musicales : il chante en priant. La mélodie lègue en maîtresse dans nos Synagogues ; se chantent également les actions de grâces après le? repas....