Extrait du journal

C'est avec une joie profonde, et sans le moindre doute sur l’issue de ses débats, que j’attends l’ouver ture du deuxième Congrès National de la L. I. C. A. Il sera grand. Il ne peut pas ne pas l’être. Ceux qui, dans l’ombre, se félicitaient déjà de conflits possibles et de luttes hasardeuses, en seront pour leurs frais. Le Congrès sera passionné, mais sa température sera cordiale, fraternelle. L’amitié seule guidera les con gressistes. Ils se souviendront que l’effort passé, en gage l’avenir. Ils auront présents à l’esprit les hauts devoirs qui leur incombent. Les questions de personnes devront céder le pas aux questions d’organisation et de concentration des forces spirituelles et matérielles. Nous ne tolérerons pas qu’il en soit autrement. Autrement quoi, nous se rions parjures à nos buts, à notre doctrine, à nos espoirs. Ce que nous aurons à critiquer, nous le critiquerons honnêtement et lucidemment. Ce que nous aurons à dénoncer, nous le dénoncerons nettement....