Extrait du journal

T Aie XXIV : 45 Si les Ecritures sont lu vérité et si l’esprit est fait pour la vérité, il y a donc un rapport de convenance, même une équation naturelle, de l’esprit aux Ecritures, de la raison humaine à la volonté divine, de (intelligence à la Révélation. Pourquoi faut-il en ce cas, une intervention extérieure, que l’Evangile laisse entendre quand il montre le Ressuscité contraint d’ouvrir l’esprit des Apôtres pour leur faire comprendre ce qui avait été. écrit de lui ?... Qui s’en étonnera, s’il pense à 1 incapacité de l’enfant devant les connaissances les .plus évidentes et aux efforts que les maîtres, instituteurs et professeurs, doivent faire pour lui faire sentir ces évidences auxquelles il se refuse, auxquelles l’esprit se dérobe ? Qui s’en étonnera encore, s’il se souvient que Socrate se comparant à sa mère (fui fut sage-femme, se disait accoucheur d’esprits, car la vérité que contenait la raison de ses disciples, et dont celle-ci était grosse, ne pouvait sortir que par 'l’aide (le sa dialectique ? Faut-il chercher une plus claire démonstration de la nécessité d’un Saint-Esprit, qui sans cesse réadapte l'esprit aux Ecritures, l'intelligence de I illumine à la vérité divine, la raison à la Révélation ?...