Extrait du journal

Après le rapport de M. Collier sur les pièces trouvées chez le Roi et chez l’Intendant de la liste civile, un Membre lob servant (pie l'inviolabilité légale qui environne les Représentant de la Nation , ne les dispensait pas de l’estime du Peuple et de celle de leurs propres Collègues, rappelant la vivacité des dissentiments, mais la pureté d’intentions qui s’etoient manifestées dans les débats antérieurs à la révolution du 10 Août, et les soupçons que cas différences d’opinion avoient pu quelquefois exciter; voulant enfin dévouer à /opprobre ceux des Députés qui au voient trahi leurs devoirs , mais rendre une éclatante justice à tous ceux que des préventions injustes pourvoient poursuivre, a prié M. le Président d’in cercler les Commissaires à la vérification des pièces trouvées soit chez Louis XYÎ, soit chez l’Intendant de la Liste civile, pour savoir d’eux s’ils avoient découvert, dans le cours demeures recherches , la plus légère trace de la connivence de quelques Députés, avec la Cour ou ses Agens ; il a demandé qu’ils lus sent, dans ce cas, sommés de le déclarer, et que le Corps Législatif rejetant hors de son sein, avant la fin de sa session, ces Membres indignes de lui , pût se retirer pur et sans tache, et emporter, en abandonnant ses fonctions, l’estime toute entière des bons Citoyens....