Extrait du journal

I. Contrairement à ce qu’il affirme, l’autorisation de «ter une force aérienne de soutien aux maquis lui a été donnée par le Comité de Défense nationale (séance du 26 juin, à laquelle j’assistais). J'ajoute que mon insistance, en tant que secrétaire général du Comité d’action en France, y fut pour quelque chose. Cette décision, mise en forme par le colonel B lotte, secrétaire du Comité de Défense nationale, et signée par le général de Gaulle, était exécutoire. M. Grenier, commissaire à l’Air, avait tout pouvoir pour prélever sur ses propres écoles d’entraînement et sur ses propres forces en Syrie les 28 avions nécessaires. Il s’agissait d’appareils français, utilisés par des unités françaises, et dont 18 sur 28 se trouvaient à sa portée immédiate en territoire français....