Extrait du journal

Tout son être ne cessait de protester de son amour pour la v.. Son att étude de lutteur constant, sa puissante tête renversée en arrière sur ses larges épaules, sa bouche qui, lorsqu’elle s ouvrait, dessinait un carré. c«fi’c bouche d’orateur par laquelle, infatigable- eornent. sortaient les mots les plus solides, les plus violents et les plus décisifs, sa chaude pa. rôle, sa faconde bigarrée, toute retentissante d’une forfanterie humoristique et excessive, tout, chez Blasco Ibancz. affirmait l'homme qui ne peut pas mourir. Et la douleur de ceux qui 1 ont connu, de ceux qui ont aimé ce cœur incomparable, si v buant et si généreux, s’accroît d'une insupportable surprise : celle de voir s'écrouler toute une construction de bonheur et de succès, lentement amassé-* «*» dont le rayonnement const.tuait une ra son d’espérer, ne cessait de répand e le réconfort et l’optimisme. Enfin, un homme aval vaincu la vie ! Un homme, l’un de nous, avait montré l'exemple de ce que peuvent ia force et l allégresse ! Le destin n’était donc pas toujours le plus puissant, et il était possible de le sais r à la gorge et de le forcer?...