Extrait du journal

réflexion pris, a toutefois de quoi laisser rêveur. Disons tout de suite que nous sommes bien loin de l’exposé que fit, il n’y a pas bien longtemps, M. Pleven devant la Commission des Finances. Il s’agissait alors de 80 milliards à inscrire au budget de 1951, plus les 420 milliards de 1950. Maintenant les 420 milliards de 1950 sont devenus 500, et les 500 de 1951, 580 A cette somme de dépenses normales, si l'on ose dire, dans l’incertitude des moyens qui les couvriront, doivent venir s’ajouter 2.000 milliards en trois ans, soit 667 milliards par an. L’heure du choix, pour reprendre l'expression même de M. Pleven, est donc venue...