Extrait du journal

Sur le fond de l'affaire, nous levons exprimé à différentes reprises notre sentiment. Que pouvait-on attendre de cette Déclaration ? Qu'elle fixe un certain nombre de principes de morale civique, de droits individuels et locaux, de nature à guider les législateurs et à régler l'exercice de la politique. Il est évident, par exemple, que la forme moderne de la tyrannie est létaltise. Pour s'en garantir, on pouvait envisager de préciser les rapports de l’Etat avec les individus et les collectivités. De meme, la notion de propriété est soumise constamment à des bouleversements. Pour l'ouvrir à la réforme et la fermer à l'arbitraire (le sien ou celui de l'Etat), il importait de la définir à nouveau. Ce ne sont là que des exemples, on pourrait en citer bien d'autres. Mais, d'évidence, si les Français attendaient du neuf, c'était dans ce sens. Nous voulons dire : on espérait sortir d'une vie politique soumise à l'instabilité des humeurs, du bon plaisir, aux incohérences de lois et de règlements qui s'inspirent de principes contradictoires....