Extrait du journal

Dans ces mêmes colonnes, hier, je m'étais permis de donner ce conseil au président du Conseil : je me sens, après coup, un peu confus qu'il l'ait si prestement suivi. Car enfin il faut remonter à quelque vingt-cinq ans en arrière pour retrouver dans les annales de la IIIe République un précédent analogue. C'est, sauf erreur, tous le ministère Combes que les Chambres furent conviées à partir en vacance : un 3 juillet. Depuis lors, nos législateurs avaient accoutumé de légiférer au jnoinz juzqu à la veille de la fête nationale. Ils ne prenaient traditionnellement jLa poudre d'escampette, que le jour anniversaire de celui où leurs ancêtres de la Révolution avaient pris la Bastille. Aujourd'hui ils anticipent. Et c'est mieux ainsi....