Extrait du journal

Un inconvénient de cette disposition est de mettre nécessairement au premier plan et en pleine lumière l'étage inférieur: il représente ici le reflet de la lune dans l'étang, et devrait être le plus effacé. Par contre le dernier étage, où se profile sur le fond de la scène le cortège des heures en longues robes noires, à la marche invisible, auréolées d'une feuille de lotus, donne avec une simplicité saisissante l'impression de gravité hiératique que l'auteur avait dans l'esprit. Au premier et au troisième étage, les deux lunes portant comme un éventail leurs disques échancrés, et les deux images- nègres qui les masquent et les découvrent tour à tour, évoluent avec une précision remarquable, rien n'étant plus malaisé que de régler des mouvements lents et surtout de les mettre parfaitement d'accord entre eux. Au deuxième étage, conduit par deux figures voilées, puis abandonné aux erreurs nocturnes, l'homme, qui; dort n'est autre que M. Borlin tout nu, d'une nudité glabre et vernissée qui semble sortir du bain, de même que ce caleçon alourdi....