Extrait du journal

Ivres de couleur claire, de lumière, Monet, Pissarro crurent, ou peignirent comme s'ils croyaient que la peinture commençait avec eux. Ils acceptèrent la collaboration de la science, et se firent, de la réalité en soi, une notion, en effet, scientifique, à laquelle répugne la sensibilité spirituelle, la sensibilité supérieurement humaine. Tout se bornait à la notation de la minute, de la seconde colorée ; et cette notation elle-même était incomplète, les yeux impressionnistes ne voyant que des surfaces, négligeant les volumes et les profondeurs. L'impressionnisme n'avait pas su éliminer ses tares originelles; l'avenir devait lui échanger....